Mathieu Ganio
En 2005, Mathieu Ganio reçoit le prix Benois de la danse pour son interprétation de James dans la Sylphide aux côtés d’Aurélie Dupont. Loué pour ses caractéristiques dites de « danseur noble », sa danse élégante et ses qualités de partenaires, Mathieu Ganio enchaîne les représentations à travers le monde dans des rôles plus marquants les uns que les autres : le rôle-titre dans Caligula, Daphnis dans Daphnis et Chloé, ou encore le Prince dans Casse-Noisette. En 2016, il interprète le rôle principal dans le Roméo et Juliette de Rudolf Noureev et prend les traits d’Albrecht dans Giselle, le ballet de Jean Coralli et Jules Perrot.
MATHIEU GANIO
Saviez-vous que par le passé J.M. Weston a chaussé de grands danseurs tels que Noureev ou Nijinski ?
C’est quelque chose que j’ignorais, mais cela ne m’étonne pas du tout. L’art de la danse comme la dextérité pour créer une chaussure sont deux manières de rendre hommage au mouvement.
À quand remonte votre premier souvenir avec la maison J.M. Weston ?
Lorsque j’étais enfant, je me souviens de ma mère qui évoquait souvent la maison J.M. Weston car son frère en était un fervent admirateur depuis sa plus tendre enfance !
En tant que danseur, quelles valeurs partagez-vous avec la maison J.M. Weston ?
Le souci du détail, la quête de la qualité plus que la quantité, le travail long et minutieux en amont, dans le secret en coulisses. Il y a aussi l'idée de transmission et la volonté de véhiculer une certaine image de la France.
Paris vous inspire-t-elle au quotidien ?
Paris est une ville que j'adore : j'ai toujours rêvé d'y vivre étant jeune et je m'y épanouis pleinement aujourd'hui. Comment ne pas être inspiré par Paris quand on est un artiste ?
Quels souvenirs garderez-vous du tournage ?
Le tournage a été une nouvelle expérience pour moi et s’est révélé être un exercice assez difficile: le tournage était itinérant dans Paris, en plein hiver, et je ne cesse de courir pour arriver à temps à l’Opéra pour remplacer un danseur au pied levé. Je garderai un bon souvenir de l’équipe qui a été d’un soutien et d’une gentillesse remarquables tout au long du tournage.
Quel regard portez-vous sur l’homme J.M. Weston d’aujourd’hui ?
C’est un homme amoureux des belles choses, et soucieux de leur qualité. Il a le goût pour un luxe discret. En un mot, c’est un homme qui représente l’élégance absolue.
L’excellence d’un danseur à l’exigence d’un chausseur, à quoi cela vous fait-il penser ?
Ce qui lie le danseur au chausseur, c’est sans doute le goût et la recherche du travail bien fait : nous sommes satisfaits lorsque nous trouvons l’adhésion du public ou des clients, et lorsque nous les rendons heureux. En un mot, nous souhaitons les emmener ailleurs, dans un univers onirique où l’art est un lieu de liberté parfaite.
Les trois mots qui vous viennent à l’esprit en pensant à J.M. Weston ?
Artisanat de luxe, savoir-faire et distinction.